Selon l’OCDE, 9% des emplois en France présentent un « risque élevé de substitution » c’est à dire remplaçables par une machine, soit 2,4 millions d’emplois. Près de 30% des emplois devront, au minimum, évoluer sérieusement, les travailleurs devant faire face à un changement de la nature de leur travail. Ces emplois ne présentent pas un risque élevé d’automatisation complète, mais « ils comportent une proportion importante (entre 50% et 70%) de tâches automatisables ». Ils ne disparaîtront pas totalement mais seront réorganisés en profondeur et les travailleurs devront s’adapter aux changements. Pour FOCom cela confirme que s’il est difficile d’empêcher la « révolution numérique », il est impératif, en revanche, de prendre, le plus en amont possible et à tous les niveaux, les mesures pour protéger les salariés, leur emploi, leurs conditions de travail et leur statut. C’est la raison pour laquelle nous avons signé le « premier accord sur l’accompagnement de la transformation numérique d’Orange » qui fixe les premières mesures d’encadrement de la digitalisation du travail dans notre entreprise.