Le 12 juin 2014 FOCom a organisé son 2ème colloque annuel au siège de la Confédération FO. 300 personnes ont assisté au débat sur l’avenir des télécoms. Bruno Mettling, DRH d’Orange, représentait la Direction, Stéphane Richard ayant eu un empêchement de dernière minute.
Dans la tourmente aggravée par l’arrivée de Free sur le marché du mobile, le secteur des télécoms se retrouve en pleine restructuration. Avec des mariages pour le meilleur et pour le pire. S’il est maintenant admis qu’il faut revenir à trois opérateurs mobiles, car l’arrivée du 4e a déjà détruit 40000 emplois (merci Free), la situation reste critique et l’investissement indispensable dans le Très Haut Débit est menacé. SFR est en état de quasi-faillite et c’est pour cela que Vivendi l’a mis en vente. Quant à Bouygues Télécoms, il est endetté à hauteur de 4,4 milliards d’euros pour un bénéfice qui est tombé à zéro. Autant dire que les choses ne font que commencer.
Rebondissant sur l’affirmation du Président d’Orange selon laquelle la nécessaire consolidation du secteur « peut se faire sans casse sociale », Philippe Charry, délégué syndical central FOCom d’Orange a rappelé que « 40000 emplois ont déjà été détruits depuis l’arrivée du 4e opérateur mobile, en janvier 2012, et la situation des télécommunications reste très critique. Orange est le seul opérateur encore en capacité d’investir et doit avoir un rôle structurant pour l’ensemble du secteur. Il est nécessaire de revoir de fond en comble le plan Très Haut Débit du gouvernement qui, en l’état, aboutirait à une balkanisation des réseaux et constituerait une menace sur la boucle locale cuivre d’Orange. Il faut donc une vraie politique nationale des télécommunications et en particulier que l’État confie à l’opérateur historique, seul en mesure de le faire, le déploiement rapide du plan Très Haut Débit, qui pourrait générer 20000 emplois. »
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