Toujours pas de secrétariat
L’attente est plus souvent un tourment qu’un bonheur
Sosthène de La Rochefoucauld
Depuis sa constitution le 15 janvier, le CSEC s’est réuni 3 fois sans parvenir à élire son secrétaire.
Depuis la mise en place des instances représentatives du personnel en 2004 chez France Telecom, puis Orange, le secrétariat incombe à l’organisation syndicale qui a recueilli le plus de suffrages lors des élections professionnelles.
Pour cette nouvelle mandature, la CGC, arrivée en tête, refuse de prendre ses responsabilités sauf si toutes les autres organisations acceptent ses conditions : en particulier elle exige que les ASC ne soient plus prises en charge par le CSEC et demande que soit mis en place un inter-CSE ou un Groupement d’Intérêt Economique, pour les gérer. Ne resteraient au CSEC que les AEP (attributions économiques et professionnelles) c’est-à-dire les dossiers concernant la marche générale de l’entreprise, sur le plan économique, social ou stratégique.
FOCom et les autres organisations rejettent ce scénario qui reviendrait à confier la gestion des activités sociales à des prestataires externes.
Une situation de blocage extrêmement dommageable
Au vu de ce chantage inacceptable, les autres organisations syndicales recherchent la solution pour constituer un bureau au CSEC. Car en l’absence de secrétaire et de trésorier, les missions essentielles du comité sont bloquées, comme la signature des contrats, le paiement des factures et surtout des salaires des 34 salariés du CSEC. Une prochaine séance est prévue les 18 et 19 février.
FOCom regrette cette situation de blocage, qui met les salariés d’Orange et du CSEC dans une situation difficile. Notre volonté est de prendre nos responsabilités dans des conditions acceptables pour tous, et dans l’intérêt de tous.
Lire l’inFOcsec n°1