Les Schémas Directeurs Immobiliers Territoriaux (SDIT), présentés au CSEC d’octobre, s’inscrivent, pour chaque bassin d’emploi, dans une stratégie d’occupation immobilière avec la prise en compte du parc immobilier, des évolutions de l’activité et des modes de travail. La direction prévoit de réduire le parc immobilier de 10 % d’ici 2023 et d’ « upgrader » les immeubles en les rénovant puisque près de la moitié de l’empreinte carbone de la totalité d’une vie d’un immeuble serait due à sa construction. Des réflexions sont également en cours sur le corpoworking et les espaces de proximité « pour permettre le télétravail sur un site Orange à moins de 30 minutes du domicile du salarié ». Nous y serons particulièrement attentifs lors de la consultation à venir sur les espaces dynamiques au CSEC.
Pour FOCom, l’immobilier est un outil de création de valeur et non un simple poste de coût. Nous contestons « l’optimisation immobilière », c’est-à-dire l’énorme pression sur les coûts immobiliers prévus dans le plan Scale-up, qui impose la systématisation de l’open space et du Flex office, et ce au mépris des souhaits des salariés, de leur équilibre, du collectif et du relationnel. L’entreprise doit trouver des solutions écologiques vertueuses qui ne dégradent pas les conditions de travail. Ces opérations immobilières doivent répondre à des enjeux sociaux, environnementaux et sociétaux. La notion de » site principal » soulève notamment de nombreuses interrogations et inquiétudes, entre les lieux où s’exerceront l’activité, le télétravail et le corpoworking. Les schémas directeurs immobiliers territoriaux devront mieux définir ce qu’est un site principal, en toute transparence avec les salariés et les représentants du personnel.