Le 24 mai, 80 000 manifestants étaient dans les rues de Bruxelles en front commun syndical contre la loi de réforme du travail. La réforme présentée par le ministre belge de l’Emploi Kris Peeters prévoit notamment l’annualisation du temps de travail avec la possibilité pour les entreprises d’imposer des semaines de 45 heures.
La mobilisation du 24 mai, à l’appel des deux confédérations syndicales FGTB et CSC n’est qu’une étape pour préparer un mouvement général d’ampleur nationale et unitaire à l’automne prochain. Une nouvelle manifestation nationale interprofessionnelle, à l’appel des deux centrales syndicales, aura lieu le 29 septembre. Enfin, une grève générale à l’appel des deux organisations est prévue pour le 7 octobre.
« Nous refusons que la durée de travail soit calculée sur une base annuelle, voire plus. La semaine de 38 heures serait de facto supprimée. Nous refusons d’être encore plus flexibles, de travailler plus sans aucune compensation et ce, en dehors de toute concertation sociale et donc de toute protection pour les travailleurs », explique la FGTB.