À l’occasion du 10 mai , « journée nationale des mémoires de la traite, de l’esclavage et de leur abolition » instituée en 2006 par la France, il n’est pas inutile de rappeler ce que disait le grand combattant de la lutte contre l’esclavage Victor Schoelcher :
« Si, comme le disent les colons, on ne peut cultiver les Antilles qu’avec des esclaves, il faut renoncer aux Antilles.
La raison d’utilité de la servitude pour la conservation des colonies est de la politique de brigands.
Une chose criminelle ne doit pas être nécessaire.
Périssent les colonies, plutôt qu’un principe.”
(Des colonies françaises, 1842)