La crise sanitaire a été un facteur d’accélération de la transformation numérique des entreprises. Recours accru au télétravail, plateformes digitales, organisation à distance des réunions…, autant de pratiques qui sont amenées à se pérenniser et à se développer. L’explosion du volume mondial de la production de données numériques et l’essor des nouveaux outils technologiques génèrent une empreinte environnementale considérable.
Pollution qualifiée « d’invisible », à l’échelle mondiale le numérique consomme 4,2 % de l’énergie primaire. Il serait à l’origine de 3,8 % des gaz à effet de serre et de 0,2 % de la consommation d’eau (source Green IT). La transition numérique et écologique sont indissociables et doivent donc converger pour promouvoir un progrès maitrisé respectueux de l’environnement. Pour certains, en rendant les systèmes énergétiques plus connectés, intelligents, fiables et durables, la transformation numérique constituerait un important levier de transition écologique.
[Lire notre Questions de fond – La transition écologique dans le monde du travail]