FOCom tient à réaffirmer, entre deux tours d’élections politiques, son attachement au maintien de l’État dans le capital d’Orange. Nous craignons que le nouveau gouvernement soit tenté par une privatisation totale qui, au cours actuel de l’action rapporté aux 23% qu’il possède encore, lui rapporterait au bas mot 9 milliards d’argent frais.
Un désengagement de l’État mettrait gravement en péril la stabilité de l’actionnariat au moment où les rumeurs de prise de contrôle de l’opérateur par Vivendi de Vincent Bolloré vont bon train, les synergies et convergences entre télécoms et médias rendant crédibles un tel scenario. Vivendi maison-mère de Canal+ contrôle, rappelons-le, Telecom Italia.
Déployer les réseaux du futur et affronter la concurrence internationale sur les technologies innovantes engagent l’avenir industriel national. Si nous pensons nécessaire une consolidation du secteur afin de sortir d’une guerre des prix destructrice, nous estimons que l’Etat a la responsabilité de sécuriser les opérateurs qui investissent et de veiller à préserver l’emploi et les statuts des personnels.
Nous saurons rappeler nos revendications quelle que soit l’issue du scrutin.