FOCom prend acte de la validation de la candidature de Jacques Aschenbroich comme administrateur et futur Président non exécutif d’Orange par le conseil d’administration. Sa nomination sera soumise au vote de l’Assemblée générale des actionnaires du 19 mai prochain, à l’issue de laquelle le Conseil se réunira afin de l’élire Président non-exécutif du Groupe.
Des défis de taille attendent le Groupe comme le décommissionnement du cuivre d’ici 2030, la poursuite du développement des nouveaux relais de croissance et la nécessité de dégager des marges indispensables à l’investissement et à la création d’emplois. Au regard des résultats de l’enquête triennale SECAFI sur les conditions de travail et le stress, l’entreprise ne sera en mesure de les relever qu’en affirmant sa détermination à améliorer les conditions et la Qualité de Vie au Travail des femmes et des hommes d’Orange qui portent ses ambitions. Cela passe par un dialogue social de qualité et serein dans un environnement empreint de profondes transformations pour les salariés. Plus que jamais, les personnels d’Orange expriment un sentiment grandissant d’insécurité socio-économique. Aussi, nous attendons des actions fortes en faveur de la rémunération et de la reconnaissance des personnels, à plus forte raison dans un contexte inflationniste marqué qui ampute le pouvoir d’achat.
FOCom souhaite une transition sereine et réussie socialement.
Des défis sociaux à relever pour Christel Heydemann à la tête d’Orange
FOCom prend acte de la nomination de Christel Heydemann à la direction générale d’Orange. Le choix d’une femme à la tête de l’opérateur se veut un signal fort, FOCom espère que ce ne sera pas un effet d’affichage mais un vrai tournant dans la gouvernance de l’entreprise notamment sur les inégalités professionnelles persistantes. Sur cette question, comme sur celles de la rémunération et de la reconnaissance, à plus forte raison dans un contexte inflationniste, FOCom attend un déblocage de la situation. Cela passe par un dialogue social de qualité visant à l’amélioration des conditions sociales et de travail dans un environnement particulièrement exigeant pour les salariés. Nous attendons une vraie écoute des personnels et la satisfaction de leurs attentes, en particulier l’arrêt des réorganisations à marche forcée et de l’imposition de nouveaux modes de travail sans réelle concertation.
Dans un secteur particulièrement secoué par la concurrence, FOCom entend que l’entreprise puisse dégager les leviers de croissance et développer l’innovation, et donc disposer des marges nécessaires pour investir et créer des emplois. Ce qui implique de résister aux orientations délétères des autorités tant nationales qu’européennes.
Les personnels sont inquiets pour l’avenir. FOCom souhaite une transition la plus sereine possible, respectueuse, de la transparence et du dialogue.
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Changement à la tête d’Orange : les revendications demeurent
FOCom prend acte de la décision de Stéphane Richard de présenter sa démission de PDG au conseil d’administration, après sa condamnation dans le cadre de l’affaire Tapie. FOCom ne se prononce pas sur le fond de l’affaire mais trouve regrettable qu’elle aboutisse à interrompre l’action de celui qui a permis la sortie de la crise sociale à Orange. Et ce en dépit des divergences que nous avons avec lui, notamment sur la politique de l’emploi et de la rémunération.
FOCom souhaite une transition la plus sereine possible, respectueuse du personnel et des engagements pris. FOCom souhaite en particulier la poursuite et l’aboutissement des négociations en cours dans un climat apaisé.
Le syndicat attend du futur président et du futur directeur général un dialogue social de qualité, reconnaissant l’importance des salariés et de leur engagement dans la marche de l’entreprise. FOCom attend aussi qu’ils poursuivent le développement d’Orange et assurent l’avenir de son personnel dans un marché très chahuté.
Communiqué commun : Appel à la grève de tous les salariés d’Orange le mardi 22 mai 2018
Compte tenu du contexte et au regard des résultats financiers de l’entreprise, les propositions de la direction lors de la négociation salariale n’ont pas répondu aux attentes du personnel, aucune organisation syndicale n’a signé cet accord. La direction d’Orange a fait le choix de privilégier les actionnaires et ses cadres dirigeants au détriment des salariés.
A cela s’ajoute, la dégradation des conditions de travail dans l’entreprise, où le personnel subit les effets négatifs d’une stratégie orientée exclusivement vers la réduction des coûts. Les rapports 2018 des médecins du travail soulignent cette dégradation et mettent en garde la direction sur les risques qui pèsent sur la santé des salariés.
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