Colloques

Table ronde du 25 juin 2015 – « Digitalisation du travail : une maîtrise indispensable »

2015_livret_digitDepuis quelques mois, les séminaires, colloques et journées d’études se multiplient à Orange et ailleurs, sur la question de la numérisation ou de la digitalisation parce que c’est une vraie révolution, qui va avoir un impact énorme sur notre vie quotidienne. Ceux qui ont des adolescents connaissent peut-être déjà des difficultés avec l’invasion du cercle familial par les smartphones et les tablettes.
Notre table ronde intitulée « La digitalisation du travail, une maîtrise indispensable » ne porte pas sur les problèmes sociétaux, les résistances qu’on met en place contre l’envahissement des outils numériques dans notre vie quotidienne, comme la slow attitude, façon d’affirmer qu’on prend son temps, qu’on refuse d’être sans cesse dans l’urgence. Nous allons nous concentrer sur la digitalisation au travail et les conséquences de la numérisation dans l’organisation de celui-ci.
Véritable révolution annoncée, en quoi consiste-t-elle ? Pour être très simple, quand on parle d’ATAWADAC, cela signifie que, maintenant, on peut être connecté tout le temps, partout et avec n’importe quel support et que cela va révolutionner, non seulement notre vie, mais notre façon de travailler…

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Colloque : « quelle sortie de crise pour Orange ? »

qdf_avril_2014Le 12 juin 2014 FOCom a organisé son 2ème colloque annuel au siège de la Confédération FO. 300 personnes ont assisté au débat sur l’avenir des télécoms. Bruno Mettling, DRH d’Orange, représentait la Direction, Stéphane Richard ayant eu un empêchement de dernière minute.

Dans la tourmente aggravée par l’arrivée de Free sur le marché du mobile, le secteur des télécoms se retrouve en pleine restructuration. Avec des mariages pour le meilleur et pour le pire. S’il est maintenant admis qu’il faut revenir à trois opérateurs mobiles, car l’arrivée du 4e a déjà détruit 40000 emplois (merci Free), la situation reste critique et l’investissement indispensable dans le Très Haut Débit est menacé. SFR est en état de quasi-faillite et c’est pour cela que Vivendi l’a mis en vente. Quant à Bouygues Télécoms, il est endetté à hauteur de 4,4 milliards d’euros pour un bénéfice qui est tombé à zéro. Autant dire que les choses ne font que commencer.

Rebondissant sur l’affirmation du Président d’Orange selon laquelle la nécessaire consolidation du secteur « peut se faire sans casse sociale », Philippe Charry, délégué syndical central FOCom d’Orange a rappelé que « 40000 emplois ont déjà été détruits depuis l’arrivée du 4e opérateur mobile, en janvier 2012, et la situation des télécommunications reste très critique. Orange est le seul opérateur encore en capacité d’investir et doit avoir un rôle structurant pour l’ensemble du secteur. Il est nécessaire de revoir de fond en comble le plan Très Haut Débit du gouvernement qui, en l’état, aboutirait à une balkanisation des réseaux et constituerait une menace sur la boucle locale cuivre d’Orange. Il faut donc une vraie politique nationale des télécommunications et en particulier que l’État confie à l’opérateur historique, seul en mesure de le faire, le déploiement rapide du plan Très Haut Débit, qui pourrait générer 20000 emplois. »

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Table ronde du 14 juin 2013 – « Télécoms du futur : un défi économique et social »

telecoms-du-futurFOCom dénonce depuis plus de deux ans les attaques répétées contre Orange.
Parmi nos nombreuses initiatives, il nous a semblé indispensable de faire entendre des voix qui n’adhèrent pas à la destruction de l’opérateur historique.
En plein débat sur le déploiement du très haut débit, nous avons donc organisé le 14 juin dernier la table ronde « Télécoms du futur : un défi économique et social » rassemblant quelques-uns des principaux acteurs et décideurs du secteur des télécommunications.
La publication de l’intégralité des débats nous a paru utile à plus d’un titre. Tout d’abord, la qualité des intervenants apporte une vision assez précise des enjeux et des discussions au plus haut niveau. Ensuite, les sujets traités impactent directement Orange et ses personnels. Au-delà de la politique contestable de l’emploi menée par la direction il y a évidemment une relation entre ces questions et ce qui se passe aujourd’hui dans l’entreprise :

  • Comment ne pas voir le lien entre l’arrivée du 4e opérateur et la remise en cause profonde du modèle de relation client ? Le développement ultrarapide du self care (avec Sosh), la baisse d’activité dans les centres d’appels, la remise en cause du réseau des boutiques, tout cela procède des décisions issues de cette vision ultra-consumériste mais antiéconomique ;
  • Comment ne pas voir le rapport direct entre les budgets d’emploi qui s’effondrent dans les UI (comme dans la plupart des unités) et l’annonce de l’extinction du cuivre par le gouvernement, sous la pression de ceux qui veulent supplanter l’opérateur historique ?
  • Comment ne pas voir la corrélation entre d’une part le bouleversement du modèle économique des télécoms, au bénéfice de grands acteurs nord9américains, sous les coups de l’union européenne et des décideurs français et d’autre part la baisse programmée de 30 % des effectifs de l’entreprise ?

Les personnels d’Orange paient quotidiennement le prix de décisions politiques par la dégradation des conditions de travail, par le regain de tension au sein des équipes et par la crainte d’un avenir de plus en plus incertain.
En lisant ce livret, ils verront que d’autres choix sont possibles et que le débat a déjà infléchi certaines orientations.

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