A force de couper dans ses budgets R & D, les opérateurs européens (ou les équipementiers, sauf peut-être Nokia) sont à la traine s’agissant de la 5G, les États-Unis et l’Asie faisant la course en tête. Cette 5G, commercialisée cette semaine pour la prochaine fois par Verizon, autorisera des débits multipliés par 100, et permettra de réduire à zéro le temps de latence (réponse du réseau). D’après une prévision européenne, la 5 G pourrait rapporter en Europe 113 Mds€ de bénéfices, en 2025, dont plus de la moitié (42,2 Mds€) dans l’automobile (voiture autonome).
Côté français, la feuille de route de Sébastien Sorriano reste dans le tempo européen : “une consultation au mois d’octobre pour définir les modalités d’attribution des fréquences 5G aux opérateurs et un appel d’offres qui pourrait avoir lieu dans environ un an, à la mi-2019… on se situe dans un calendrier proche de celui de nos voisins européens”. Tout va pour le mieux madame la marquise, le Grand Régulateur veille !