Lors de l’examen la création d’Orange Bank au conseil d’administration d’Orange les administrateurs représentants de l’État n’ont pas voté pour ce projet. Officiellement parce que cette diversification comporte des risques. Certains observateurs avancent l’opposition du puissant lobby bancaire qui y voit une menace. Cela met une nouvelle fois en lumière le rôle ambigu joué par l’État vis-à-vis de l’opérateur historique, faisant passer des préoccupations politiques ou consuméristes avant l’intérêt de l’entreprise dont il est le principal actionnaire (23% du capital). Pire en pratiquant une politique de rapine à son égard sous forme de sanctions et de taxes multiples et injustifiées. Ou encore en lui imposant des orientations de courte vue ou des règles absurdes tout en lui assignant des objectifs qui apparaissent, dans ce contexte, exorbitants. Il serait temps que l’État soutienne une entreprise qui crée du PIB et investit. Ce n’est pas si fréquent.