Cette semaine, les opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom et Free ont participé aux enchères organisées par l’Autorité de régulation des télécoms (ARCEP) pour l’acquisition des fréquences 700 MHz. Patrimoine du spectre radio jusqu’ici exploité par la TNT, elles constitueront, à terme, une opportunité de développer les réseaux mobiles et de répondre à l’explosion des usages.
Mais ces enchères ont été organisées à la va-vite pour que l’Etat dispose dès cette année des 2,8 milliards d’euros récoltés dans cette vente forcée. Après l’augmentation de plus de 40% de la taxe Copée surles FAI, il s’agit là d’une nouvelle ponction injustifiée dans l’économie des télécoms. En effet, les fréquences sont vendues alors qu’elles ne seront pas disponibles avant plusieurs année et dans des conditions encore incertaines. De plus, de manière tout à fait inéquitable, l’organisateur des enchère, l’ARCEP, avait annoncé sa volonté de “réserver” des lots à Free, moins bien doté en fréquences parce qu’il n’avait pas voulu investir au bon moment comme les autres opérateurs. Où est la logique ?