En l’espace de quelques mois, ChatGPT, conçu par OpenAI, a chamboulé le monde de la « tech » et de nombreux secteurs. Il suscite de nombreuses questions quant à son impact sur l’emploi et sur la société. Selon les données compilées par Similarweb en avril, le site « chat.openai.com » a atteint les 4 milliards de visites dans le monde. Toutefois, son coût environnemental est pointé du doigt tout comme ses impacts socioéconomiques. En effet, d’après une étude récente de la banque Goldman Sachs, 300 millions d’emplois à temps plein dans le monde pourraient être menacés par l’automatisation liée à l’IA générative. Quels métiers risquent d’être remplacés et dans combien de temps ? Les cadres seraient les plus affectés, notamment dans les secteurs de la tech, finance, éducation, journalisme, ingénierie, graphisme (…).
L’Union européenne veut se doter d’un cadre juridique complet pour limiter les dérives de l’IA, tout en sécurisant l’innovation. Ainsi, jeudi 11 mai, les eurodéputés ont voté le futur règlement, « IA Act » avant une séance plénière en juin, pour une application en 2025. Et ce n’est qu’une première étape dans un long processus, puisque de difficiles négociations entre le Parlement, la Commission et les États membres devront s’ouvrir ensuite.
Pour FOCom, les évolutions de l’emploi obligent les entreprises à anticiper en matière de formation et de reconversion pour faire face aux enjeux de préservation et de capitalisation du patrimoine de savoir-faire et de compétences. Nous devons également protéger nos droits fondamentaux avec une IA de confiance, responsable, éthique, garante des valeurs des individus, qui repose sur la transparence, la justice et aussi sur une gouvernance adaptée.