Suite au jeu des droits de vote doubles dus à la loi Florange, avec 13,44% du capital d’Orange l’État détient maintenant 21,14% des droits de vote du groupe, selon l’Autorité des marchés financiers (AMF). Avec 23,04% du capital, l’État allié à Bpifrance Participations détiennent 29,49% des droits de vote. Parallèlement, du fait de l’augmentation du nombre total de droits de vote d’Orange, la Caisse des dépôts (CDC) détient, directement et indirectement par l’intermédiaire de Bpifrance Participations, 11,29% du capital et 9,82% des droits de vote d’Orange.
FOCom souhaite que l’État reste l’actionnaire de référence à Orange afin d’être en mesure de mettre en œuvre une véritable politique publique des télécommunications. Organisée autour de l’opérateur historique, cette politique doit reposer sur une vision industrielle visant à développer l’emploi et l’investissement et non sur une hyperconcurrence destructrice qui favorise les aventuriers de la finance et les opportunistes de toutes sortes. C’est la conception que FOCom développera auprès du ministre de l’économie qui a répondu favorablement à sa demande de rencontre. Le rendez-vous est pour jeudi 21 avril.