La proposition de Drahi de racheter Bouygues Telecom pour 10 milliards € a donc été rejetée par le conseil d’administration de BT. C’est une bonne nouvelle car, derrière cette opération qui reposait sur un nouvel envol de l’endettement colossal (43 Mds €) du groupe Altice, ce sont des milliers de suppressions de postes qui se profilaient parmi les 11.800 de Numericable-SFR et les 7.500 de Bouygues Telecom. Si nous pensons qu’un coup d’arrêt à l’hyper concurrence entre opérateurs est nécessaire en Europe ce doit être au bénéfice de l’emploi et de l’investissement, du service dû au public, de l’équipement numérique pour tous et de l’innovation. Tout cela ne peut être sacrifié par des aventuriers irresponsables qui jouent nos vies avec un argent qui n’est même pas le leur.