Le 18 mai, FOCom et l’ensemble des Organisations Syndicales ont fait parvenir à la Directrice Générale, Christel Heydemann, un courrier revendicatif portant sur la renégociation de l’avenant à l’accord télétravail. En effet, à l’issue de dix séances de négociation, les seules propositions concrètes de la Direction portent sur l’accélération et le déploiement des environnements dynamiques de travail, sans apporter aucune réponse à nos revendications légitimes, et ce depuis le 4 mai 2020. Pire, elle déclare ne détenir aucun mandat pour augmenter les indemnités compensatrices de télétravail, au motif que les efforts de rétribution ont été concentrés sur la Négociation Annuelle Obligatoire. A l’heure où le pouvoir d’achat est plus que jamais en péril, il est totalement inacceptable et déloyal de subordonner le défraiement des 42 000 télétravailleurs du Groupe à la seule NAO. D’autant plus qu’il s’agit pour les télétravailleurs de dépenses engagées pour l’exercice de leurs missions, avec leur rémunération. Nous rappelons que la généralisation du télétravail a permis à Orange de dégager 350 millions d’euros d’économies sur l’immobilier, dans le cadre du plan Scale UP. Nous réitérons nos revendications, à savoir :
- L’évolution des équipements et l’augmentation du défraiement des télétravailleurs ;
- La mise à disposition de tiers lieux en proximité des lieux de vie des salariés sur tous les sites d’Orange facilement réservables et accessibles à ceux qui ne souhaitent pas télétravailler depuis leur domicile ;
- La mise à disposition de la position de travail libérée par le télétravailleur à sa seule discrétion, selon des modalités identiques à celles de l’accord actuel.
FOCom et l’ensemble des OS demandent à la Direction de déléguer un mandat réel aux négociateurs afin de conférer des droits à tous les télétravailleurs, en cohérence avec les nouvelles organisations de travail.
[Lire le courrier intersyndical]