FOCom a pris la décision de participer à la séance de négociation du 25 juin pour connaître la nouvelle proposition de la direction, réaffirmer nos positions et porter les revendications du personnel. A l’annonce d’une réévaluation du budget global salarial de 1,6 à 1,8 %, FOCom a une nouvelle fois contesté cette politique salariale austère et démontré les conséquences de la déclinaison de ce taux directeur complètement insuffisant : augmentation générale traduite par 16,50 euros net mensuel pour les non cadres, augmentation également la plus basse depuis 2015 pour les cadres, un budget reconnaissance de 0,55 % qui n’engendrerait qu’un faible volume de promotions et de mesures complémentaires, même si nous avons obtenu que le budget mobilité à l’initiative du salarié soit un budget supplémentaire, un budget promotion égalité professionnelle à 0,1 % qui diminuerait de moitié le nombre de femmes bénéficiaires, ce qui est inacceptable. Nous avons argumenté sans faillir pour défendre une hausse de l’ensemble de ces budgets et demander également une revalorisation des mesures début de carrière, notamment pour les jeunes salariés non cadres. Nous avons toujours été signataires de l’accord salarial jusqu’en 2019 parce que le consensus servait l’intérêt des salariés. Nous sommes maintenant contestataires des économies de masse salariale qu’Orange veut réaliser depuis 2020 en sacrifiant le personnel qui a pourtant toujours tout donné à cette entreprise et particulièrement, bien que touché au cœur de sa vie privée, pendant cette crise sanitaire. Nous avons combattu l’idée qu’il puisse s’agir là de la dernière proposition. Face à nos arguments la Direction a programmé une séance supplémentaire le lundi 28 juin. FOCom fait le choix de continuer à combattre cette politique régressive et défendre les rémunérations de tous les salariés.