Dans une étude parue le 18 mai consacrée aux conditions de travail des métiers de la « deuxième ligne », la DARES confirme largement le constat et les attentes exprimées depuis des mois par FO. Cela fait plus d’un an que les salariés dits de la « deuxième ligne » attendent davantage de reconnaissance après avoir été particulièrement exposés dans le cadre de leur activité professionnelle lors du premier confinement. La DARES souligne que ces 4,6 millions de salariés ont des conditions d’emplois hétérogènes, mais « nettement moins favorables que celles de la moyenne des salariés du secteur privé ». Cette étude confirme le constat que ces travailleurs perçoivent des salaires plus bas (de 30% inférieurs), sont plus souvent précaires, davantage concernés par le temps partiel et les horaires atypiques, connaissent davantage le chômage, encourent plus de risques professionnels et subissent plus d’accidents. Ces constats confortent donc largement la campagne engagée par FO dès le début de 2019 en faveur de la reconsidération et de la revalorisation des emplois de services à la personne, campagne élargie dès le début de la crise sanitaire à l’ensemble des travailleurs de la dite deuxième ligne. FO rappelle que le versement d’une prime ne peut remplacer des augmentations de salaire pérennes et revendique la revalorisation du SMIC afin qu’il soit porté à 1.450€ net soit 80% du salaire médian.