Nous avons obtenu, grâce à notre lettre ouverte à Stéphane Richard, le démarrage de la négociation salariale à mi-avril, contrairement au calendrier tardif que voulait imposer l’entreprise.
La décision unilatérale de l’entreprise en 2020 était basée sur la prétendue décroissance économique de l’entreprise, ce qui a été démenti par les très bons résultats financiers d’Orange présentés en ce début d’année. Tous les budgets et augmentations avaient été divisés par 2 par rapport à l’accord salarial de 2019, zéro euro pour les situations particulières, aucune prime collective pour récompenser la réactivité et l’adaptation des salariés pendant cette crise sanitaire. Les bilans 2020 NAO des DO et Divisions montrent déjà des résultats négatifs sur le pilotage et en particulier sur l’égalité professionnelle, ce qui creuse à nouveau l’écart salarial et l’évolution professionnelle femmes/hommes. C’est inconcevable pour une entreprise comme Orange qui se vante de sa bonne note sur l’index salarial gouvernemental, méthode de calcul d’ailleurs largement contestée par FOCom. Nous demanderons que soient mises en place des mesures de rattrapage significatives. Nous défendrons des augmentations de salaires collectives importantes, en adéquation avec le chiffre d’affaires et la richesse produite par le personnel. Nous revendiquerons également un budget conséquent pour l’attribution de mesures de reconnaissance qui ont baissé de 40% en 2020. L’entreprise Orange doit se montrer exemplaire en 2021, à l’image de tous ses salariés