La Commission européenne a mandaté l’Agence de l’Union européenne pour la cybersécurité (ENISA) d’élaborer « un système de certification », commun à tous les Etats membres, pour les réseaux 5G. L’objectif est de remédier aux vulnérabilités techniques de ces réseaux et améliorer leur cybersécurité. En parallèle, l’équipementier chinois Huawei, accusé d’espionnage pour le compte de Pékin, se fait évincer de la majorité des réseaux 5G européens. En France, le Conseil constitutionnel a validé la mise en place d’un régime d’autorisation préalable pour exploiter des équipements, tels que les antennes-relais, permettant l’accès aux réseaux de communications mobiles. Désormais, au nom de la sécurité nationale, les pouvoirs publics ne délivreront pas de prorogation aux opérateurs français souhaitant acheter des équipements 5G à Huawei. Et ils devront renouveler intégralement le matériel acheté à cet équipementier. En revanche les concurrents, essentiellement nord-américains, de Huawei récupèrent la mise. Et chacun sait qu’avec les USA il n’y a aucun souci de souveraineté ou de sécurité ! Il n’y a qu’à voir les révélations du lanceur d’alerte Edward Snowden sur les programmes de surveillance de masse des États-Unis… et ce qu’il lui en coûte.