Débutée en juin 2020, la négociation d’un contrat Prévoyance à l’attention des fonctionnaires d’Orange aurait pu s’achever ces jours-ci… La mise en place de ce régime collectif au 1er janvier 2021 aurait représenté un « cadeau » attendu depuis de très nombreuses années, rétablissant ainsi la différence de traitement entretenue par l’entreprise entre ses salariés de droit privé et ses fonctionnaires.
- Première nouvelle, difficile à entendre, ce contrat couvrant les risques arrêt de travail, invalidité/incapacité et décès ne saurait être mis en place qu’en mars 2021. Nous pouvons comprendre ce délai supplémentaire, surtout s’il garantit la réussite de sa mise en œuvre. Cependant, en cette période de pandémie, chacun se sent vulnérable, aussi, bénéficier de garanties solides ne peut que rassurer nos collègues.
- Deuxième mauvaise nouvelle, lors de la séance du 23 novembre, alors que l’ordre du jour portait sur le financement du régime et la quote-part de cotisation prise en charge par l’entreprise, la Direction nous a opposé un refus catégorique d’aligner sa participation financière à la hauteur de ce qu’elle apporte au contrat prévoyance des salariés de droit privé.
Les revendications exposées et développées par FOCom, auxquelles s’associent pleinement toutes les organisations syndicales sont restées vaines, la Direction mettant fin brutalement à nos échanges, sans proposition de nouveau rendez-vous. L’Entreprise reviendra-t-elle à la table des négociations, porteuse d’un nouveau mandat répondant à nos attentes ? Si ce n’était pas le cas, nous pourrions nous interroger sur sa réelle volonté d’offrir à ses fonctionnaires un contrat collectif prévoyance, à l’image de celui dont bénéficient ses salariés de droit privé depuis 20 ans, entretenant ainsi une inégalité de traitement qui n’est plus acceptable !