Alors que les enchères pour l’attribution des fréquences 5G doivent se tenir fin septembre, la Convention Citoyenne a proposé un moratoire concernant le développement de cette technologie. Ce point figure parmi les 146 propositions retenues, mais elle a déjà été écartée par Agnès Pannier-Runacher, la secrétaire d’État à l’économie, qui a rappelé que la France est le seul pays du G7 à ne pas disposer de la 5G ce qui pourrait poser des problèmes en termes de compétitivité économique et d’attractivité du territoire.
Stéphane Richard, qui entend opposer des arguments rationnels à des peurs qui reposent parfois sur «des fake news», a expliqué, ce jeudi 5 juin au micro de France info, que «chaque année la consommation de données sur les réseaux mobiles augmente de 40%». Or «la 5G consomme dix fois moins d’énergie que la 4G». Cette nouvelle technologie est donc «une réponse aux préoccupations environnementales». Il a aussi rappelé que la couverture de l’ensemble du territoire en 4G est également un enjeu national. «Les gens veulent de la 4G, mais pas d’antenne, c’est tout le paradoxe du débat», a-t-il souligné, avant de préciser qu’il n’y a aura pas d’installation là où les gens n’en veulent pas.