Le télétravail a été partout mis en place dans l’urgence. Sans respect du cadre légal imposant une présence au sein de l’entreprise et de l’équipe, et hors des règles habituellement formalisées dans un accord.
Aujourd’hui, ce mode de travail n’est pas un choix et s’accompagne, de plus, de la contrainte supplémentaire du confinement. La façon dont les salariés vivent ces conditions doit être sérieusement prise en considération. Or si de nombreuses enquêtes (ex : étude RH Line) montrent une tendance équilibrée entre ceux qui apprécient le télétravail et ceux qui sont réservés, contre ou pas à l’aise, un chiffre nous alerte : 44% des confinés disent présenter des signes avant-coureur de dépression.
Une étude récente d’Opinion Way monte ce chiffre à 47%. Si le mot dépression est jugé trop fort et qu’il s’agit plutôt de détresse psychologique, il n’en demeure pas moins que c’est un vrai problème qui doit être pris au sérieux. Le déni serait la pire des attitudes. La restitution optimiste des sondages flash réalisée par la direction d’Orange pour nous assurer que tout va bien ne nous convainc pas. Les nombreux témoignages qui nous arrivent montrent que les télétravailleurs/confinés d’Orange n’échappent pas à la pression psychologique. Casser le thermomètre n’a jamais fait baisser la fièvre !