L’open space va-t-il mourir du COVID-19 ?

Par définition, le regroupement de personnes dans un espace clos multiplie les risques de propagation des bactéries, virus et autres vecteurs d’infection. Une étude danoise de 2011 avait montré que les salariés qui se trouvaient dans des bureaux de plus de six personnes étaient absents pour maladie environ huit jours par an. Soit deux fois plus que les personnes disposant d’un bureau isolé.

Le Covid-19 signifie la fin de l’open space. Dans l’immédiat et, nous le souhaitons, définitivement. FOCom a toujours dénoncé le principe consistant, essentiellement pour réduire les coûts immobiliers, à entasser les personnels dans des espaces ouverts, souvent en flex office, au détriment de leurs conditions de travail et de leur santé. Pour le retour des salariés, les locaux vont être aménagés afin de respecter la distanciation sociale. Les bureaux seront plus espacés, voire séparés par des cloisons limitant les contacts. Parallèlement, sont prévus : roulement des équipes, décalage des prises et sorties de service, allongement des plages horaires, mais surtout recours massif au télétravail.

Pour Orange, nous avons bien entendu interpellé Stéphane Richard sur la nécessité de revoir la doctrine en matière immobilière. Et il a clairement admis que la pandémie remettait beaucoup de choses en cause y compris l’open space.