Entre 2010 et 2015 les revenus des opérateurs de télécom se sont repliés de 18%, selon Xerfi, dans un climat concurrentiel intensifié.
Les recettes perçues auprès du client final, qui représentent plus de 80% du chiffre d’affaires, ne cessent de chuter depuis l’arrivée de Free mobile en 2012. Les conséquences de l’arrivée du 4ème opérateur mobile se ressentent encore en 2014, avec une baisse de 10,4% du chiffre d’affaires de l’activité “service mobile”. Les investissements dans le secteur ont continué à ralentir en 2014.
Sans une inflexion, malheureusement très improbable, de la politique de concurrence exacerbée, il est à prévoir que les recettes totales des spécialistes des télécoms reculeront à nouveau en 2015 (-2,0% en valeur estime Xerfi) et ce même si les opérateurs se tournent de plus en plus vers les prestations à haute valeur ajoutée, dans le BtoC avec la vente de contenus, ou le BtoB (partage instantané de données, hébergement applicatif…). FOCom regrette que l’ARCEP, pour ne nommer qu’elle, persiste à considérer que “la concurrence, est un élément essentiel de la dynamique des télécoms, car elle est un facteur de compétitivité.” (Sébastien Soriano le 13/01/2015, Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale).