Les transformations organisationnelles, immobilières, structurelles s’intensifient dans le groupe ORANGE sans pour autant en donner la vision aux salariés faute de communication de la Gestion Prévisionnelle des Emplois et Compétences (GPEC) de la période 2019-2021. Celle-ci est pourtant la pierre angulaire du dialogue social identifiée dans le code du travail comme la méthode visant à adapter à court et moyen terme les besoins en emplois, effectifs et compétences issues de la stratégie et de l’environnement économique de l’entreprise.
Elle doit ainsi permettre aux salariés de disposer des informations et des outils dont ils ont besoin pour être les acteurs de leur parcours professionnel au sein de l’entreprise ou dans le cadre d’une mobilité externe.
Au-delà de la connaissance des évolutions des métiers et des activités en termes de besoin et de localisation, elle précise les dispositifs de formations, le cadre et les modalités d’accompagnement d’une mobilité ou d’une évolution professionnelle.
Le plus incompréhensible est que bon nombre d’accords renvoient à cette GPEC. Son absence de publication les rend vides de sens, inapplicables.
Le travail est pourtant bien réalisé par les directions métiers et supports dans le cadre des exercices budgétaires qui leur sont demandés ou dans le cadre des nombreux projets immobiliers qui recensent effectifs, métiers et activités plusieurs années à l’avance. Malheureusement, en toute contradiction avec les engagements pris par la direction, cela n’est jamais redescendu vers les salariés qui ne peuvent, faute de visibilité, trouver une alternative à ce qui leur est imposé.
Y aurait-il des choses à cacher ou simplement doit-on comprendre que la gestion de l’emploi, dorénavant prérogative des ancrages territoriaux (DO), est inopérante ?