Le gouvernement a décidé début mai, dans le plus grand secret, d’inscrire un nouvel « âge pivot » de 64 ans dans la future réforme des retraites à points annoncée pour l’automne. Sans toucher à l’âge légal de 62 ans, serait instauré un système de bonus-malus sur les pensions, avant et après 64 ans, pour inciter les actifs à travailler plus longtemps.
Une décision scandaleuse aussi bien sur la méthode (en catimini et dans le dos des syndicats) que sur le contenu (le recul de facto de l’âge de la retraite).