Le Comité National de Prévention du Stress pilote les enquêtes triennales sur le stress mises en œuvre à la suite de la « crise sociale » résultant du Plan NEXT, dont l’objectif était le départ de 22 000 salariés. La filière RH était passée de 3 200 à 800 personnes. Les conflits éthiques étaient nombreux : la pression notamment à la vente était considérable avec des objectifs irréalisables, les managers devaient en priorité réduire leurs équipes. Un procès contre 7 des dirigeants de l’époque va d’ailleurs s’ouvrir en mai dans lequel l’ensemble des OS, dont FOCom, sont parties civiles. Nous espérons que cela permettra que justice soit enfin rendue aux victimes et que plus jamais cela se reproduise.
La situation a été globalement redressée depuis et cela s’est traduit par le rétablissement de la fierté d’appartenir à l’entreprise. Néanmoins, l’enquête sur la période 2016-2019 réalisée par le cabinet Secafi confirme nos alertes concernant la dégradation des conditions de travail et l’accroissement alarmant du stress dans certains services. Et l’enquête confirme que la situation globale a cessé de s’améliorer en 2019. En particulier, la « demande psychologique » (entendre la charge de travail) connaît une rechute. Elle ne nous surprend pas, elle est la conséquence mécanique de la fonte des effectifs assortie d’objectifs et d’efforts d’adaptation toujours plus exigeants…
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