Effet de mode et/ou levier substantiel d’économies, les grands projets immobiliers d’Orange (Bridge, Lyon 2020, etc.) ont tous pour socle commun les SBF. Avec des bureaux fixes, compte tenu des TPS, des temps partiels, des formations, des congés, du télétravail… de nombreux postes de travail sont sous-occupés. L’espace est donc repensé en fonction des besoins et temps de passage de chacun. Le salarié nomadisé sort chaque matin son ordinateur et ses dossiers de son casier, se branche sur la première position libre et fait « clean desk » à la fin de sa vacation. Cela signifie bien plus que la perte d’un bureau fixe. C’est la perte de voisins stables, de communication, de sociabilité, de sécurité et de sérénité. La systématisation du desk sharing accentue le sentiment d’isolement, l’impression d’être interchangeable. Pour FOCom, il n’est pas admissible de toujours sacrifier les conditions de travail à la réduction des coûts. Ici, en l’occurrence, des coûts immobiliers.