Selon un rapport de l’Assurance maladie publié mardi 16 janvier, parmi les 626.000 accidents du travail comptabilisés en 2016, 10.000 ont concerné des affections psychiques. Et alors que les arrêts du travail pour raisons « classiques » sont en baisse, les arrêts pour « affections psychiques » sont en hausse.
Les femmes sont les plus concernées parce qu’elles sont plus représentées que les hommes dans des secteurs très exposés, où les agressions et les menaces sont plus nombreuses et les conditions de travail très tendues. Le secteur du médico-social compte 20% des affections psychiques donnant lieu à un arrêt de travail alors qu’il n’emploie que 10% des salariés. Viennent ensuite le transport de personnes et le commerce de détail. Ces trois secteurs concentrent la moitié des affections psychiques qui touchent les salariés.
A noter que la durée de ces arrêts maladie est presque deux fois plus longue que pour les autres arrêts : 112 jours contre 65. Le coût de ces pathologies est estimé à 230 millions d’euros.
Des données à méditer au moment où, notamment, le rôle des CHSCT est considérablenent affaibli avec la fusion des IRP.