Selon une étude de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) plubliée lundi, les mesures du budget 2018 devraient surtout profiter aux plus aisés grâce aux réformes sur la fiscalité du capital mobilier (transformation de l’impôt sur la fortune en impôt sur la fortune immobilière, mise en place d’un prélèvement forfaitaire unique de 30 %).
Les mesures auront un impact nul sur le pouvoir d’achat des classes moyennes. Les ménages les plus pauvres et la tranche de ceux qui se situent juste en dessous des 5% les plus aisés verront leur niveau de vie se réduire. Les revalorisations des minima sociaux prévues fin 2018 ne compensent pas les hausses de la fiscalité indirecte sur le tabac et l’énergie cette année. « Pour ceux qui se situent entre les 75% et les 95% les plus aisés, l’impact plus faible de l’abattement de la taxe d’habitation et l’impact nul des autres mesures de pouvoir d’achat ne sauraient compenser l’augmentation de la fiscalité indirecte et de la contribution sociale généralisée (CSG) ».
En 2019, « les 5% de ménages les plus aisés et, au sein d’eux, les 2 % les plus riches capteraient 42% des gains à attendre de la mise en place des mesures. »
En réponse à ces critiques une source à Bercy a justifié : « À terme, parce que nous aurons créé plus de richesses, nous pourrons redistribuer et continuer à maintenir des niveaux d’inégalité qui soient acceptables ». Comme s’il était acceptable pour un pays républicain de maintenir des inégalités…