La société Deliveroo a fait parler d’elle cet été : la plateforme britannique qui coordonne la livraison à vélo de sushis, pizzas et autres mets exotiques a décidé unilatéralement qu’à partir de fin août 2017 tous ses coursiers ne seraient plus payés à l’heure mais à la commande, soit 5,75 euros à Paris et 5 euros en province.
Et on se souvient du conflit qui a opposé la société américaine Uber à ses chauffeurs lorsqu’en décembre 2016, la plateforme a voulu faire passer sa commission prélevée sur les courses de 20 à 25%.
Ces exemples montrent, s’il en est besoin, l’asymétrie qui pèse dans la relation entre les donneurs d’ordre et les travailleurs des plateformes. D’où la nécessité de les défendre et de les organiser comme tous salariés. Ce que leur propose FO afin de les aider à obtenir des droits protecteurs.