L’accord portant sur l’accompagnement de la transformation numérique chez Orange a pour enjeu de garantir la bonne utilisation des outils numériques, tout en préservant le respect de la vie privée et le droit à la déconnexion. Il protège notamment les salariés des pratiques intrusives potentielles provenant de leurs managers, de leurs collègues ou d’eux-mêmes. Les personnels ont d’ailleurs la possibilité d’avoir un bilan quantitatif individualisé ou collectif des usages numériques.
Ce bilan permet à la direction de diagnostiquer les volumes d’e-mails, et d’utilisation de Skype Entreprise ou de Plazza, ainsi que les surconsommations ou une utilisations anormales de ces outils, notamment le soir et les week-ends, afin de lancer des plans de prévention.
Mais ces principes ne valent que si ce diagnostic est mesurable par l’entreprise, ce qui n’est pas le cas de WhatsApp.
Car, contrairement à Skype Entreprise, il n’est pas référencé dans la cartographie du Système d’Information du Groupe Orange.
C’est pourtant avec cet outil que les personnels et leurs managers interagissent de plus en plus, en particulier dans les domaines clients (boutiques, centres d’appels commerciaux et d’assistance technique) et réseau (UI). Bien que la popularité de cette plateforme pour sa simplicité d’usage et son aspect convivial ne soit pas à démentir, se pose toutefois le moyen de contrôle et de sécurité de cet outil par l’entreprise, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
C’est pour cela que FOCom a alerté la direction d’Orange quant à l’utilisation de WhatsApp, lui demandant d’adapter l’outil à l’usage interne et d’édicter des règles claires d’utilisation et de sécurité.