Stéphane Richard, qui a informé le conseil d’administration d’Orange de sa volonté de briguer un 3ème mandat en 2018, estime dans une interview au Journal du Dimanche que les conditions d’une consolidation du secteur des télécommunications en France ne sont pas réunies. « Il y a trop de défiance entre les acteurs, en particulier entre Bouygues et Free », déclare Stéphane Richard. « Et Bouygues est le seul à pouvoir faire bouger les choses. » Quant à la création d’un groupe intégré avec Orange, Vivendi et Telecom Italia, « c’est une fiction… L’essentiel de la valeur de Vivendi, c’est Universal. Il n’y a que des bouts de Vivendi qui pourraient théoriquement nous intéresser. » Un rapprochement capitalistique avec Canal est exclu « pour le moment ». Quant à un rachat éventuel de Telecom Italia, il n’est pas à l’ordre du jour selon le PDG qui préfère consacrer ses ressources à de nouveaux métiers « plus générateurs de croissance ».