L’entreprise vient de communiquer ses résultats du 1er trimestre 2017.
Bien que globalement bons pour notre secteur d’activité grâce à l’engagement et au professionnalisme des équipes, les résultats sont contrastés selon les pays.
En France, qui représente 44% du CA, les résultats en termes de chiffre d’affaires ne sont pas exceptionnels. Nos activités, comme nos prix, comme notre stratégie de développement, sont contrariés et contraints par la réglementation asymétrique et la politique d’hyper concurrence encouragée par l’ARCEP.
Les Etats, avec leur fiscalité spécifique au secteur, plombent aussi les résultats de près d’un milliard d’€.
Si les CAPEX (investissements) sont conséquents, notamment sur le Très Haut Débit, avec sur le seul 1er trimestre près de 1.5 milliard € investis, ils sont à mettre en parallèle avec les offres au public.
En particulier, si le nombre de foyers raccordables à la fibre progresse fortement à plus de 21.5 millions, soit plus de 53 % en un an, les clients réels ne sont que 3.7 millions. Il y a donc du grain à moudre spécialement en France, pour ne pas laisser la concurrence tel le coucou, renforcer sa base clients, en profitant des investissements d’Orange.
Orange a contribué depuis plus de 20 ans à l’appropriation par les entreprises des outils et usages du digital, ce qui les a rendues plus performantes. Notre position est aujourd’hui fortement attaquée sur ce segment par des concurrents opportunistes encouragés par la pratique de pénalités et d’amendes récurrentes de l’autorité de la concurrence et les injonctions quelquefois paradoxales de l’ARCEP.
FOCom fidèle à sa stratégie de défense des intérêts des salariés du Groupe à travers aussi la défense de l’entreprise demande aux pouvoirs publics actuels comme futurs de mettre en place les conditions légales favorables à un développement harmonieux et équilibré du secteur des télécoms, au bénéfice de tous les clients de tous les territoires, des salariés et donc des usages et de l’emploi.