L’antenne francilienne des Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales a requalifié, pour tous les chauffeurs Uber, la situation d’indépendant en situation de salarié au titre de la sécurité sociale et a réclamé les cotisations correspondantes. L’Urssaf met en avant le « lien de subordination » entre les chauffeurs et la plateforme. L’affaire est entre les mains du Tribunal des affaires de sécurité sociale pour ce qui concerne le redressement, de l’ordre de quelques millions d’euros. Elle est par ailleurs chez le procureur de la République pour ce qui est du travail dissimulé.
L’enjeu est considérable. Est en cause la question du statut de salarié, et des droits qui lui sont liés, mais aussi de tout l’édifice de protection sociale construit sur le modèle du salariat.
Et Uber n’est pas un cas exotique, il existe déjà des centaines de plateformes collaboratives de service. Pour FO, et nous l’avons déjà dit, il est plus que temps de prendre des mesures. Au lieu de s’acharner à détruire les droits existants…