Parler du premier mai c’est d’abord rappeler que ce n’est pas la « fête du travail » mais la journée internationale des droits des travailleurs.
Le premier mai 1886, les ouvriers de Chicago organisent un mouvement revendicatif pour obtenir la journée de travail de 8 heures. Les affrontements, la répression sauvage et les procès iniques qui s’en suivront amèneront, en 1889, l’internationale socialiste à faire de cette journée « une journée de luttes à travers le monde ». Les diverses tentatives de récupération, d’abord par la révolution bolchevique, puis par les nazis et, enfin par le régime de Vichy qui tenta de le transformer en « fête du travail et de la concorde sociale », n’ont pas réussi à enlever l’origine ouvrière du premier mai qui demeure un symbole de l’engagement syndical : celui de la solidarité ouvrière, du refus de l’exploitation, de l’action collective et de l’internationalisme. C’est aussi un engagement pour la paix.
Alors qu’aujourd’hui, la guerre et la haine redoublent partout dans le monde, rappelons l’engagement de Force Ouvrière pour la paix et la liberté, contre le racisme, l’antisémitisme et toutes les discriminations. Aujourd’hui, face à la situation internationale, Force Ouvrière apporte son soutien à toutes les victimes des guerres et exige l’arrêt des combats et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
En France, Force Ouvrière continue, avec détermination et en employant tous les moyens possibles, à combattre les politiques d’austérité. En ce 1er mai 2024, FO Com rappelle que l’austérité est triplement suicidaire : économiquement, socialement et démocratiquement. Car l’austérité mène à la misère et à la guerre. FO Com réaffirme ses revendications en matière d’emploi, de rémunérations, de conditions de travail, défend, plus que jamais, notre protection sociale basée sur la solidarité, revendique le maintien et le renforcement des services publics !
En ce 1er mai 2024, rappelons haut et fort le préambule de la constitution de l’Organisation Internationale du Travail : une paix universelle et durable ne peut être fondée que sur la justice sociale.
En cette date hautement symbolique, en mémoire des victimes de toutes les tyrannies, pour que leur sacrifice ne soit pas vain, Force Ouvrière rappelle son principe fondateur : ne jamais céder à la fatalité, ne jamais se résigner.
Force Ouvrière : un syndicalisme libre et indépendant, un syndicalisme vent debout pour le progrès social, la justice sociale, la paix et la liberté ! Plus que jamais : pain, paix, liberté.